lundi 26 janvier 2015

L’ALYIA EST EN ROUTE… ET NE S’ARRÊTERA PAS !

Il n’y a pas que les Juifs à se poser des questions sur la pertinence à rester en France ou, dit autrement, à s’interroger sur l’opportunité à quitter le pays pour s’installer en Israël.
On en a déjà longuement parlé. Les médias ne se sont d’ailleurs pas privés de critiquer, avec plus ou moins de compréhension, ces Juifs qui prennent peur et qui font leurs valises en masse. Quoi que l’on en pense, beaucoup comprennent cependant, sans vouloir vraiment y croire, que ce départ des Juifs de France est un « signe », et pas vraiment de bon augure pour la nation.
Quand certains, tant bien que mal tentent de se forger un avenir en Europe, d’autres choisissent de la quitter. Mais ces questions ne sont pas nées suite aux derniers évènements dramatiques de ce début d’année. Par ailleurs, la décision de partir d’un pays comme la France pour un autre comme Israël, très différent dans bien des domaines, ne s’improvise pas et ne procède pas d’une crainte momentanée, fusse-t-elle très intense.
Israël est sans doute la pays du « lait et du miel », mais les obstacles pour s’y installer sont nombreux et pas des moindres. Aussi la réflexion des candidats est longuement muries et les préparatifs importants, sagement pensés et repensés. Les principales questions portent sur la langue, le logement, le travail, voire la santé.


Lors d’une des conférences Hatikva 2014 (qui s’est tenue à Levallois en novembre 2014 – les enregistrements sont disponibles à la rédaction), je soulignais que si des dizaines de milliers, peut-être même des centaines de milliers de Juifs quittaient la France et s’installaient en Israël, des milliers d’autres resteraient cependant en France, faute d’en avoir les moyens.
L’alyia significative des Juifs de France a bel et bien commencée et rien ne devrait l’arrêter (sauf des mesures en France ou en Israël que je n’imagine pas). Elle va prendre encore quelques années.
Mais en y réfléchissant bien, mon attention va aussi bien  à ceux qui partent qu’à ceux qui restent. Le Berger d’Israël orientera sans doute ses actions à venir aussi bien vers les uns que vers les autres, une perspective nouvelle à laquelle nous nous préparons. Pourrons-nous compter sur vous ?... Je l’espère de tout cœur.