jeudi 5 juillet 2012

Qui a encore peur de la "bombe iranienne"?...

Depuis plusieurs années, les puissants de ce monde s’inquiètent, avec raison, des velléités iraniennes à se doter de l’arme atomique. Tous les rapports (ONU, AIEA, services de renseignements, etc.) vont dans le même sens pour craindre, qu’au-delà des discours officiels, l’Iran dissimule la volonté d’acquérir l’arme suprême, celle qui lui permettra d’assoir son hégémonie et empêcher quiconque de la lui contester. Tandis que les nations tergiversent sur la meilleure façon d’empêcher les iraniens d’arriver à leur fin, le temps passe et la solution militaire se dessine de plus en plus comme l’ultime option. Mais plus on se rapproche de l’échéance, plus les hésitations refont surface et le discours s’édulcore.

C’est ainsi que j’ai pu découvrir récemment l’article d’un « spécialiste » sur l’Iran - Thierry Coville[1] - prétendre que finalement, la bombe atomique iranienne ne serait pas forcément si « dangereuse ». Et d’argumenter qu’il était « ridicule » de voir dans l’Iran une volonté de déstabiliser ses voisins. L’aspiration du peuple iranien à la modernité finirait par l’emporter et le bon sens qui va avec. Le chercheur de conclure qu’en définitive ce sont les peuples de la région qui règlerons in fine le problème lié au nucléaire.

La clairvoyance de ce « spécialiste » de l’Iran frappe les yeux. Mais comment donc ne s’était-on pas rendu compte plus tôt que le problème était purement régional et que la bonne volonté des peuples  était la seule sinon l’unique solution?... A moins que l’auteur de l’article ait suggéré implicitement que « rayer » Israël de la carte à coup de missiles nucléaires soit le meilleur moyen d’établir la paix au Proche-Orient et construire la réconciliation entre les peuples.

L’aveuglement serait-il ici de bonne foi ?... A-t-on oublié que l’arme atomique n’est pas qu’un simple moyen de dissuasion militaire afin d’éviter les conflits armés entre grandes puissances ?... La Corée du Nord, qui ne brille pas par ses succès économiques, peut, par la détention de missiles nucléaires, tenir tête aux « Puissants » et mener un chantage que bien peu osent avouer. Quant à l’Iran, on connait ses accointances avec le terrorisme international et sa volonté d’imposer ses « règles » à toute la région et même à l’Occident. Le leader iranien ne cache pas non plus ses aspirations à détruire Israël. Par ailleurs, on sait aussi qu’en matière de prolifération nucléaire, la Corée du Nord et le Pakistan ne sont pas fiables, alors que dire de l’Iran ?... La détention par cette dernière de l’arme atomique conduirait immanquablement les pays arabes de la région à chercher activement à se doter des mêmes armes. Qui peut en douter ?...

La seule solution, on la connait depuis le début hélas… et il est fort à parier qu’en temps de crise et de restriction budgétaire, conduire une guerre coûteuse à des milliers de kilomètres soit une entreprise risquée et bien peu payante électoralement parlant. Mais était-il nécessaire pour autant de mentir au public en déclarant la bombe atomique iranienne peu « dangereuse » afin de justifier une non intervention ?...  Il est probable que seul Israël, avec peut-être le soutien américain, soit en mesure de stopper la course à l’armement nucléaire des iraniens et/ou de ses voisins. Faut-il s’en inquiéter ?... Ou faut-il s’enquérir des meilleurs moyens de lutter contre celui qui, en filigrane, cherche à retarder le retour du Messie Yéchoua’ ?...

Nous vivons des temps troublés où la géopolitique, le jeu économique mondial et les conflits militaires s’entrecroisent pour tisser la toile de fond des temps de la fin. La vérité se heurte au mensonge ambiant qui séduit les peuples. Dans ce contexte, il convient de rester attaché à la vérité de la Parole de Dieu.

D’une manière ou une autre, l’auteur de l’article avait raison au moins sur un point. Israël est au cœur de la géopolitique des temps que nous vivons et il l’est aussi dans l’agenda du diable. Mais il en est un, le Seigneur, le Dieu d’Israël qui, souverainement, reste maître de la situation. C’est lui qui aura le dernier mot…

Guy ATHIA

2 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord avec ton article. J'en ai écrit un du même genre en anglais sur www.newantisemitism.com

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