Il se trouve quand même que notre radio nationale – à savoir
France Inter – s’impose (sans que cela s’impose à elle dans notre pays) la même
censure islamiste dès lors qu’il s’agit de colporter des informations biaisées
qui pourraient salir un peu plus Israël et les Juifs.
C’est ainsi que ce matin (dimanche), un reportage
radiophonique racontait, avec témoignages et commentaires à l’appui, le sort
des enfants palestiniens qui retournaient enfin à l’école après le cessez le
feu décidé entre Israël et les dirigeants terroristes de la bande de Gaza. Des
enfants manquent à l’appel et certains vivent comme une souffrance terrible la
perte ici d’une cousine, là d’un grand-père. Un garçon raconte comment il n’arrivait
plus à vivre et à dormir, effrayé qu’il était par le bruit incessant des bombes
et des missiles. Un autre cependant évoque son espoir de pouvoir bien
travailler à l’école, aller à l’université et devenir médecin pour soigner les
blessés et les martyrs de la cause palestinienne. Un phrasé sans doute un peu
trop adulte pour ce jeune garçon, mais qu’importe…
Nul ne doute que des enfants palestiniens aient passé de
mauvaises nuits enfermés dans leurs maisons en entendant le fracas des
explosions ici et là. Mais un souci de cohérence aurait dû conduire le
journaliste à présenter les enfants « victimes » de la guerre des
deux côtés de la frontière. Les enfants israéliens obligés de courir aux abris en
moins de 30 secondes à 2 minutes et vivant dans un stress continuel ont eux aussi
vécu des moments difficiles et subissent encore des troubles psychologiques,
bien après le cessez le feu. Le même reporter, même s’il n’était pas allé à
Sdérot ou Ashkélon, aurait pu en faire mention. Il n’en a rien été.
Je me demande si le journaliste de France Inter a interrogé
les mêmes enfants. Il faut dire que la vie des enfants à Gaza, c’est quelques
chose… On récolte des bonbons un jour, on parade en uniforme, la mitraillette à
la main et sur les épaules de papa le lendemain, et enfin, le surlendemain, on
raconte (les belles phrases apprises par cœur) que l’on se réjouit d’aller à l’école
pour devenir médecin et soigner les futurs blessés et martyrs palestiniens.
De toute cette mascarade, le journaliste avait au moins
raison sur une chose, les enfants palestiniens sont bien des victimes. Ils sont
en effet les victimes instrumentalisées par les adultes qui cultivent en eux la
haine et la mort. On aurait bien souhaité entendre des journalistes défendre
leur cause et dénoncer la bêtise et le crime commis par ces adultes assoiffés
de sang qui se réjouissent de la mort de leurs ennemis et qui inculquent à
leurs enfants la même culture de haine.
Ceux qui espèrent la paix doivent prendre la mesure des
réalités épouvantables qui se déroulent en ces lieux. On peut prier bien sûr,
et si nous sommes en position de faire le bien, agissons pour le mieux.
Jacques 4.17 : Si
quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché.
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