Je ne reviendrai pas sur le discours démagogique, mensonger et antisémite du Président de l’Autorité palestinienne devant l’assemblée générale de l’ONU. Il ne s’agit en définitive que de paroles entendues, répétées dans le seul but de tromper et diaboliser un peu plus Israël. Mais le « projet » d’Etat palestinien ne se fonde en réalité que sur une construction fallacieuse, l’illusion savamment orchestrée qu’il n’y a en définitive qu’un peuple « opprimé » et « spolié » qui fait face à des « colonisateurs » venant d’on ne sait où, sans droit ni légitimité sur les terres qu’ils occupent. Pensez-vous qu’il s’agisse d’une caricature ?... Détrompez-vous.
Il est intéressant de noter la manière dont les palestiniens
se présentent en opposition à Israël et construisent leur nation en miroir de
celle d’Israël. Il est un secret pour personne que l’aspiration nationale
palestinienne est une « idée » assez récente. C’est en effet Yasser
Arafat qui, dans le milieu des années
soixante et avec le concours du KGB soviétique, a construit les bases d’une
revendication nationaliste palestinienne propre à légitimer son opposition à
Israël, le tout dans un contexte de guerre froide. Avant cela, personne n’avait
encore parlé de « peuple palestinien », ni envisagé un Etat
palestinien au côté d’Israël. Le panarabisme en gestation puis avorté des
nations arabes et le refus catégorique de ces dernières de reconnaitre Israël
témoignaient d’une intransigeance et d’une réalité d’un conflit dépassant le
seul cadre d’une querelle de frontières.
Si le « peuple palestinien » est un concept récent
et le fruit du conflit israélo-arabe, il est évident que son
« histoire » et « légitime combat » sont, dans l’esprit de
ses chefs, à construire sur le terrain de l’adversaire désigné, c’est-à-dire
Israël. C’est ainsi que depuis l’adhésion de l’Autorité palestinienne à
l’UNESCO en octobre 2011, tout est entrepris pour déclarer nombre de sites
reliés depuis des millénaires à l’histoire juive, sites palestiniens et/ou
islamiques. Une entreprise de sape qui, pour établir une nouvelle
« vérité » doit déclarer implicitement l’autre menteur. Certes, les
déclarations ne sont pas nouvelles, mais l’implication de l’UNESCO participe à
présent à « officialiser » des contrevérités historiques. Les
accusations récurrentes à l’adresse d’Israël de « judaïser » Jérusalem
ne font que participer à ce « transfert » de l’histoire d’un peuple
vers un autre peuple. Les palestiniens pour se construire doivent déconstruire
ce qui constitue la légitimité historique et politique d’Israël. Ce n’est que
de cette manière qu’Israël devient un « colonisateur » illégitime et
le peuple palestinien une nation en voie de réhabilitation. Mahmoud Abbas, le
« paisible » président palestinien, soutient qu’il n’y a jamais eu de
Temple ni d’histoire juive à Jérusalem et dans toute sa Palestine. Or, comment afficher
son « désir » réel de paix et proclamer la reconnaissance d’Israël
tout en niant son histoire et son lien avec sa terre ?... On comprend vite
l’enjeu qui se cache derrière ces pseudos revendications historiques.
Dans la bataille de la communication, tout concoure
également à renverser les rôles et amener la communauté internationale à
revenir sur sa propre perception de l’histoire, voire à établir sa
« culpabilité ». C’est ainsi qu’à la Shoah perpétrée par les nazis
durant la seconde guerre mondiale et qui a débouché deux ans plus tard à la
création de l’Etat d’Israël, les palestiniens opposent la « Naqba »,
terme signifiant à peu près la même chose que « Shoah », c’est-à-dire
une catastrophe. En la rappelant
annuellement à la même date où Israël célèbre la création de son Etat, les
palestiniens mettent en parallèle les deux évènements. Ils soulignent ainsi que
le la création de l’Etat d’Israël est une « erreur » des Nations qui
a conduit à une « catastrophe » pour le peuple palestinien (omettant
au passage leur refus du partage qui leur accordait pourtant 74% de la
Palestine du mandat britannique). Ils mettent en exergue
« l’injustice » dont ils font l’objet en se projetant dans leur Naqba
comme « victime » des « nazis » israéliens. Ce faisant, ils
s’élèvent en victime d’une « injustice » de la part des Nations Unies
et diabolisent à l’extrême Israël, présenté comme l’ennemi universel et absolu
que combattait le monde libre durant la guerre.
Dans ces conditions, l’établissement aujourd’hui d’un Etat
palestinien au côté d’Israël, ce dans les frontières d’avant 1967 (comprenez
celles de janvier 1949), n’est tout simplement pas réaliste. Les gages de
sincérité de la partie arabe ne sont pas visibles dans la rue, ni même dans les
discours. La paix ne se décrète pas avec des mots, elle se construit pas à pas
sur le terrain et prend du temps.
Les traités de paix signés avec l’Egypte et la Jordanie
n’ont pas été suivis de démarches aussi concrètes pour construire une paix
véritable entre les peuples. On le voit bien, l’avènement des Frères musulmans
en Egypte et la fragilité du régime jordanien susceptible de basculer à tout
moment dans la sphère islamiste mettent en lumière la réalité du terrain et la
non reconnaissance d’Israël dans sa légitimité par les deux seuls pays à avoir
signé un traité de paix avec l’Etat hébreu.
Les actuelles manœuvres diplomatiques d’Israël, pour peu
qu’elles soient « incohérentes » et même maladroites, peuvent au
moins mettre en lumière les convergences d’objectifs et sans doute de moyens
entre l’Autorité palestinienne et les islamistes de la bande de Gaza. Ni l’un
ni l’autre n’ont l’intention de pactiser avec celui qu’ils ont diabolisé depuis
toujours.
Beaucoup s’inquiètent de voir les alliés d’Israël se réduire
de plus en plus. Or ce n’est pas une surprise. La reconnaissance implicite d’un
Etat palestinien par l’ONU, qui plus est le 29 novembre, date, jour pour jour,
où Israël a été reconnu par les Nations Unies en 1947, sonne comme la
« réparation » d’une erreur historique ; un pas vers la
reconnaissance de l’un et un pas inverse vers la délégitimation de l’autre. Les
palestiniens se mettent à rêver de voir leur « image » devenir
réalité et la « réalité » de leur adversaire devenir une ombre sur le
point de disparaitre.
Les jours se rapprochent, et ils sont déjà là, où Jérusalem
sera une pierre pesante pour toutes les nations… et ceux qui s’opposeront à
Israël s’opposeront en fait à l’Eternel, pour leur malheur.
Zacharie 12 :
1 Menace, parole de l’Éternel sur Israël. Oracle de l’Éternel, qui a
étendu les cieux et fondé la terre, Et qui a formé l’esprit de l’homme
au–dedans de lui :2 Voici que moi–même je fais De Jérusalem une coupe d’étourdissement Pour tous les peuples d’alentour. Quant à Juda, ce sera pendant le siège de Jérusalem.
3 En ce jour–là, je ferai de Jérusalem Une pierre (lourde) à soulever pour tous les peuples ; Tous ceux qui la soulèveront seront gravement meurtris ; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle.
C’est aussi en ce temps-là que Dieu réveillera le cœur de
son peuple pour être sauvé…
8 En ce jour–là, l’Éternel
protégera Les habitants de Jérusalem ; S’il y en a un qui trébuche parmi
eux, Il sera en ce jour–là comme David ; Et la maison de David sera comme
Dieu, Comme l’ange de l’Éternel devant eux.9 En ce jour–là, Je chercherai à détruire toutes les nations Qui viendront contre Jérusalem.
10 Alors je répandrai sur la maison de David Et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, Celui qu’ils ont transpercé. Ils porteront son deuil Comme on porte le deuil d’un (fils) unique, Ils pleureront amèrement sur lui, Aussi amèrement que sur un premier–né.
Que personne ne se méprenne, Dieu accomplira certainement ce qu’il a déclaré.
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