Il y a des jours où certains voudraient être comme des autruches qui
enfoncent leurs têtes dans le sable, histoire de ne plus voir à la télévision
des hommes s’entretuer continuellement dans des conflits sans issues. C’est
qu’en ce qui concerne la guerre en Syrie, s’éternisant depuis plus de deux ans,
les médias ont fini par s’en désintéresser… du moins jusqu’à ce que le nombre
de morts dépasse la mesure ou celui d’un autre conflit voisin.
En ce moment, c’est en Egypte que cela « chauffe » et on ne
voit pas trop ce qui pourrait empêcher une guerre civile, sinon par la victoire
du plus « fort »… et encore.
On a l’impression que les « disputes » s’enclenchent dès lors
que l’Occident tente « d’imposer » un régime démocratique à des
peuples qui n’en ont cure. A y regarder de près, c’est essentiellement sinon
exclusivement dans des pays musulmans qu’éclatent ces tensions et conflits
armés. En Syrie, en Lybie, au Liban, en Tunisie même, ainsi qu’en Egypte.
Partout, des dictatures ont été renversées ou sont sur le point de l’être.
Il y a quelques jours, lors d’une émission radiophonique, journalistes et
invités tentaient d’analyser les situations justement dans ces pays là, lançant
quelques idées pour amorcer des solutions aux conflits ouverts ou larvés. Le
courage a manqué cependant pour évoquer le fait que ces pays étaient tous
musulmans et que sur le fond, l’Islam par essence ne se conjugue pas avec la
démocratie telle que nous la vivons en Europe ou en Amérique. Le fait d’imposer
une même loi (la Charia) à tous les citoyens d’une même nation, quelle que
puisse être sa religion, et de fait empêcher tout musulman d’opter pour une
autre foi, au risque de s’exposer à la mort, constituent en soit le fond du
problème. Ceux qui imaginent un Islam de France ou d’Europe, déconnectés de ces
réalités ou dogmes totalitaires, n’ont rien compris ou ne veulent rien
comprendre. Là aussi, il y a des « autruches » aveugles.
Entendons-nous bien, la plupart des Musulmans sont de pacifiques voisins
avec lesquels il est tout à fait possible de s’entendre. Mais, la revendication
de plus en plus forte de certains est de disposer d’une législation qui leur
est propre, distincte de celle de la République, quitte à adapter cette
dernière. Dans certaines banlieues, les plus extrémistes n’hésitent pas à
contester la loi française pour imposer « leurs lois » et
sanctuariser leur quartier comme s’il s’agissait d’un califat.
Les solutions ?... Commencer par appeler un « chat » un
« chat » et réaffirmer ce qui constitue nos valeurs, sans langue de
bois. Refuser que l’on nous impose le dictat d’une religion quelconque et des « valeurs »
qui lui sont associées. Je sais bien que cette démarche n’est pas très
« diplomate », mais elle constitue la seule base d’un dialogue
véritable et équilibré… ou d’un rapport de force.
Yéchoua’, le Messie, n’a jamais tenu un langage ambigu ou équivoque. Il a
dénoncé le péché là où il était et n’a pas reculé devant la confrontation avec
les chefs religieux dans leur hypocrisie, quitte à en payer le prix.
Les pays musulmans qui s’essaient à la démocratie occidentale
n’aboutiront qu’à d’autres formes de dictatures plus ou moins tolérantes. Elles
ne sortiront grandies que lorsqu’elles reconnaitront véritablement l’élection
d’Israël dans le plan de Dieu et son Messie Yéchoua’. Entre la bénédiction d’Abraham
et la malédiction, il faut choisir… La bénédiction va à la reconnaissance du
Messie.
La démocratie cependant n’est pas la panacée et, même en Occident, elle a
parfois accouchée de dictatures… Hitler entre autres… et plus sournoisement
celle du matérialisme, de l’égocentrisme ou de la laïcité exacerbée. Nous ne
sommes hélas pas non plus à l’abri de mélanges explosifs.
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