On savait nos médias « sélectifs » et en France, comme
ailleurs, l’information objective se fait de plus en plus rare. On élude
toujours plus la problématique posée par l’islam en tant que tel. Il semble qu’il
est toujours préféré parler d’un impalpable et prétendu « islam radical » qui
suscite crainte et abjection par ses excès de toutes sortes.
Mais les polémiques se multiplient ici et là et « l’affrontement »
a déjà d’une certaine manière commencé. La révolte gronde par endroit, tandis
que d’autres préfèrent la « soumission » et le statut « tranquille » de la dhimmitude en terre d’islam.
Les affaires de « burkini » sur les plages ne sont pas la
marque d’une intolérance supposée des « Français », mais bien un instrument
employé pour faire progresser la charia (loi islamique) dans les us et coutumes
du pays. Dans une ville de province, c’est même une auto-école qui ouvre avec
l’option d’une salle « réservée » aux femmes (bien entendu musulmanes) pour
apprendre le code et une différenciation des sexes pour les leçons de conduite.
Là encore, on se défend de tout communautarisme. L’intégration « véritable »
prônée par nos dirigeants semble non pas celle du migrant ou de l’étranger à la
culture « dominante » du pays, à savoir judéo-chrétienne, mais l’inverse, celle
de la majorité de nos concitoyens français qui se doit d’accepter ce qui lui
est étranger, quitte à sacrifier ses propres références culturelles. C’est sans
doute ainsi que la ministre de l’Éducation nationale voyait l’apprentissage de
l’arabe à tous les enfants d’école primaire, histoire que les jeunes d’origine
étrangère se sentent « chez eux » en France. Et tant pis pour l’apprentissage
du français qu’il conviendrait de privilégier.
Le problème de fond que l’on refuse toujours de considérer
est donc celui de la charia en elle-même, la loi islamique que personne n’ose
contester d’une façon ou d’une autre. Ce qui m’interpelle, c’est la récente
décision de la Cour constitutionnelle de Turquie, pays qui glisse
incontestablement vers une dictature islamiste. En effet, celle-ci vient
d’autoriser les relations sexuelles avec les enfants de moins de 15 ans (à
partir de 12 ans semble-t-il). En d’autres termes, elle légalise en Turquie la
pédophilie. Il est vrai que la charia l’autorise tacitement aussi. Personne ne
contestera que Mahomet, le prophète de l’islam, a consommé son mariage en
seconde noce avec Aïcha tandis qu’elle avait 9 ans.
Dans cette dernière affaire, la ministre des affaires
étrangères suédoise a osé dénoncer cette décision qui a fait grand bruit dans
beaucoup de médias, à l’exception notable en France. Le gouvernement turc est
inflexible et se permet même de faire des remarques désobligeantes aux
diplomates occidentaux qui pourraient s’exprimer sur le sujet.
Certains me diront peut-être que je prends des « risques »
en critiquant la charia et ses options morales. Mais où sont donc les « bonnes
âmes », à commencer parmi les autorités musulmanes de notre pays, pour oser
dénoncer cette décision hypocrite et immorale ? Et que dire des autorités
chrétiennes et évangéliques, muettes, en tout cas pour le moment ? De manière
certaine, la décision de la Cour suprême turque est une ignominie qu’il
convient de dénoncer, au même titre que les lois françaises sur le mariage
homosexuel.
Loth, bien installé dans la ville de Sodome, s’affligeait du
péché de ses contemporains, mais restait stoïque, d’une certaine manière « tolérant »
diront certains. Le jour venu, quand le jugement allait s’abattre sur la ville
rebelle, son discours n’a pas convaincu. Ses paroles paraissaient être une plaisanterie (Genèse 19.14). Dans
ce genre de situation, il n’y a pas plusieurs options. Il convient de dénoncer
le péché là où il est et avertir qu’un jugement vient sur une génération
rebelle. Notre message a toujours pour les uns un parfum de Salut, mais aussi
pour d’autres, une odeur de mort et un jugement de la part de Dieu. A l’exemple
de Loth, faisons en sorte que notre message ne paraisse pas être une « plaisanterie ».
La crédibilité de notre message en dépend.
Guy ATHIA
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