Depuis quelques semaines, se succèdent en France, en Europe
et aux États-Unis, des attentats sanglants plus ou moins de « masse ». Tous ou
presque sont commis par des individus musulmans et/ou sont revendiqués par DAESCH
ou pour le moins sont commis au nom de l’islam.
Bien entendu, l’indignation, voire la colère, est largement
exprimée et partagée dans les médias et sur les réseaux sociaux. Quoiqu’il y
ait aussi de nombreuses personnes qui « se réjouissent » et n’hésitent pas à
rejeter la responsabilité de ces drames sur la France et les « mécréants » (non
musulmans).
Le discours politique est partagé entre un durcissement des
propositions pour lutter plus efficacement contre le terrorisme et une volonté
d’apaisement et de ne surtout pas faire « d’amalgame », sous-entendu avec
la communauté musulmane en général.
L’attentat de ce mardi et le meurtre horrible d’un prêtre
catholique dans sa paroisse au moment d’un office jettent l’effroi et donnent
l’impression que l’on a franchi un nouveau palier dans l’horreur.
Comme on pouvait s’y attendre, les responsables spirituels
de toutes les religions exhortent à ne pas tomber dans le discours haineux et
l’appel à la vengeance, à en quelque sorte ne pas entrer dans la spirale d’une
« guerre de religion » qui ne dit pas son nom. Et chacun va de son analyse pour
voir dans les terroristes des déséquilibrés, fragiles psychologiquement et
influencés par la rhétorique de DAESCH, ce lointain et impalpable ennemi, si « loin »
de l’islam que l’on « connaît » en France.
Cependant, nous sommes bien, et depuis le début, dans une
vraie guerre de religion. Monseigneur Vingt-Trois a, je pense avec une certaine
lucidité, indiqué que cet attentat n’était pas une véritable « première ». Au
Moyen-Orient, les musulmans persécutent et massacrent à tour de bras toutes les
minorités non musulmanes, et même celles qui ne pratiquent pas —selon eux — le
« véritable » islam. Les chrétiens notamment sont l’objet de persécutions
systématiques que l’on ne veut surtout pas « voir » dans nos médias. On nous
martèle à longueur de journée que l’islam c’est la « paix » — je l’ai encore
entendu clairement hier soir de la bouche d’un imam —, mais la « paix » de
l’islam est-elle réellement la paix que l’on souhaite et celle que l’on comprend
dans notre langage en France ?...
Un « ennemi » nous a déclaré la guerre et même si vous
aspirez à la paix et si vous vous refusez à prendre les armes — ce à quoi en
général l’Évangile nous exhorte — la guerre est malgré tout déclarée. Mais il
convient de bien discerner le « champ de bataille » qui est le nôtre et « l’identité »
véritable de l’ennemi qui nous fait la guerre. La foi en Yéchoua’ nous fait
effectivement entrer en guerre, une guerre engagée avec l’ennemi de nos âmes,
le Satan. Mais quelle grâce de savoir que celui-ci a déjà été vaincu et qu’il « attend »
le jugement définitif qui est le sien !
En attendant, ne soyons pas naïfs, le « salam » de l’islam
n’a rien à voir avec le « Chalom » que nous proposons. Si notre société est
devenue si perméable aux actions de l’ennemi invisible de nos âmes, c’est
qu’elle a abandonné les quelques valeurs judéo-chrétiennes qui lui restaient.
Le défi qui est le nôtre dans ces temps de la fin que nous vivons, est d’amener
nos concitoyens à rechercher le « Chalom » avec celui qui seul peut les sauver
du jugement qui vient. Si la lutte anti-terroriste réclame des moyens et une
clairvoyance dont nos politiques sont parfois dépourvus, le « combat »
spirituel qui est le nôtre demande de nous une vigilance et une détermination
sans faille, sachant que la victoire nous a été acquise une fois pour toutes il
y a bientôt 2000 ans par le sang versé du Machia’h Yéchoua’.
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