Lors du passage à la nouvelle année, il est coutume de se
souhaiter le « meilleur » et la « réussite » dans tous ses projets.
Je crains hélas que certains se soient employés à œuvrer pour qu’en 2017, le
pire arrive aux Juifs d’Israël et d’ailleurs. En ce sens, bien sûr, je ne leur
souhaite pas de réussir en cette nouvelle année.
Je n’ajouterai pas grand-chose à la cohorte de messages
d’indignation après la résolution de l’ONU qui, pour la première fois depuis
longtemps, voyait les États-Unis ne pas faire usage de leur droit de véto pour empêcher l’adoption d’une
déclaration objectivement et foncièrement hostile à Israël.
Quoi que l’on pense de la politique menée par le Premier
ministre israélien depuis quelques années qui, tout en se déclarant favorable à
l’établissement de deux États côte à côte, travaillait de fait à rendre
impossible la réalisation d’un tel projet, il est clair que les dernières
manœuvres diplomatiques de chefs d’État en fin de mandat sont pathétiques,
révélatrices d’intentions hostiles et lourdes de conséquences pour l’avenir de
l’État d’Israël.
La résolution en tant que telle n’aura sans doute pas trop
d’incidence à court terme, mais je crains que nous ne soyons en vérité qu’au
milieu du gué. Le Président Hollande a convoqué une conférence de paix (à
propos du Proche-Orient) pour le 15 janvier 2017 — sans, il faut le relever, la
présence des principaux protagonistes de ce conflit. En dehors d’une énième
condamnation d’Israël par l’ensemble du monde, il ne faut rien attendre de neuf
de ces discussions dans les salons feutrés parisiens. Mais en dépit d’un
calendrier plutôt serré, il ne serait pas surprenant de voir le Président Obama
lancer une dernière « salve » à l’ONU dans les 5 jours qui suivront, juste
avant l’investiture de Donald Trump (le 20 janvier). C’est un scénario incertain
mais possible qui sur le fond n’a bien entendu rien à voir avec une quelconque
réflexion approfondie et sincère pour établir la paix au Proche-Orient. Ce ne
sont rien d’autre que la haine et l’aversion du peuple juif qui s’expriment, un
orgueil et un égo de la part de dirigeants politiques qui ne datent pas d’hier.
En France, la campagne présidentielle ne va vraiment commencer
en 2017 qu’aussitôt la primaire à gauche terminée. En attendant, aucun candidat
ne sort vraiment du lot pour soutenir Israël dans l’arène. Et à moins d’un
improbable changement, il faudra sans doute choisir entre le pire et le moins pire ; un choix cornélien s’il en est !
Sur le plan spirituel, nous voyons s’accentuer l’isolement
d’Israël et l’enracinement en profondeur dans l’opinion publique d’un parti
pris contre Israël et les Juifs en général. Il est aussi troublant de voir
présentée dans les médias la prochaine conférence de Paris réunir 70 nations.
Un nombre qui a toujours désigné dans les prophéties l’ensemble symbolique du
monde. Pour l’heure, c’est l’expectative qui domine encore.
Dans notre pays, j’ai pu entendre, il y a quelques jours, une
déclaration embarrassée du CRIF toute en rondeur comme pour ne froisser
personne. Des paroles oscillant entre le « froid » et le « chaud », juste ce
qu’il faut pour finalement ne satisfaire personne. Le leadership juif de France
est peut-être à la croisée des chemins. Il est probable que les Juifs vont de
toutes les façons devenir de plus en plus « suspects », des « capitaine Dreyfus »
en puissance, que l’on va accuser de ne pas être assez fidèles à la France et même, dès lors qu’ils pourraient envisager de
s’installer en Israël, d’être des traitres
soutenant l’injustice atavique des Juifs envers les Arabes. La politique du bouc émissaire va reprendre rapidement
le dessus, tandis que la communauté juive est pourtant très minoritaire et sans
doute la plus intégrée dans la société française.
Faut-il s’inquiéter de l’évolution de la situation ?... Oui,
sans doute un peu. Même si les prophètes l’ont annoncée, il n’est pas agréable
d’être en quelque sorte entre le marteau et l’enclume. J’ajouterais enfin que
les plus inquiets devraient être ceux qui, ces derniers jours, s’emploient avec
détermination à nuire à Israël. L’histoire, depuis 4000 ans, a montré que la
bénédiction d’Abraham (Genèse 12.3) — avec aussi sa malédiction — perdure
et ce n’est qu’une question de temps avant d’en voir les effets… de nos propres
yeux et pour le temps présent. Patience donc ! Le rédempteur d’Israël est
vivant ! Juifs et non-juifs doivent se tenir en éveil et rester à l’écoute de
la Parole de l’Éternel et de son Messie, Yéchoua’. Ne nous étonnons pas de voir
les prophéties s’accomplir. Le seul mot d’ordre qui vaille est : soyez
prêts pour le Jour de l’Éternel ! Soyez réconciliés avec votre
créateur !
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