Je suis tenté d’ajouter derrière cette parole de rabbin, que
le défaut du riche est de s’imaginer que la richesse le préservera de la
détresse.
L’Evangile nous invite cependant à une démarche toute
singulière, comme le rappelle Yéchoua’ lui-même à ses contemporains en Matthieu
6 : 19 à 21 : Ne vous amassez pas des richesses sur la terre où elles
sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent, ou des cambrioleurs qui
percent les murs pour voler. Amassez–vous plutôt des trésors dans le ciel, où
il n’y a ni rouille, ni mites qui rongent, ni cambrioleurs qui percent les murs
pour voler. Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur.
Entre la parole du rabbin Yéchoua’ et celle plus récente de
Ber de Radochitz, le riche comme le pauvre peuvent être tentés par le même
travers.
Ma prière sera celle d’Agour (Proverbes 30 :8 et 9) :
« Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde–moi le pain qui m’est
nécessaire, De peur qu’étant rassasié, je ne te renie Et ne dise : Qui est
l’Éternel ? Ou qu’étant dans la pauvreté, je ne commette un vol Et ne
porte atteinte au nom de mon Dieu. »
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