Dans un premier article, j’évoquais sommairement les
principaux obstacles rencontrés par les olim
(les Juifs qui font leur « montée » vers Jérusalem, candidats à l’immigration
vers Erêtz Israël)[1].
Assurément, préparer son alyia
pour les Juifs de France, et même d’ailleurs, est assez proche d’un épuisant
marathon. Outre les démarches administratives assez lourdes et les difficultés
quelques fois à réunir toutes les pièces justificatives, quand on commence à
songer au concret, la check-list devient longue comme le bras. En Israël comme en France, se loger est une
préoccupation et un enjeu majeur qui détermine énormément de choses.
Il est très compliqué d’arriver à se loger en Israël. Les
standards ne sont pas les mêmes qu’en France. La location et le locataire sont
loin d’être aussi protégés qu’en Métropole. Les prix sont aussi,
comparativement, assez élevés et si l’on ne dispose pas ou peu de moyens de se
déplacer, cela limite fortement les options. Les transports en commun ayant
leurs limites. Il faut donc bien anticiper et ne pas se précipiter.
L’offre est bien inférieure à la demande. Même si l’on est
loin de la crise des années 50 où l’on ne construisait pas assez vite et
où bien des familles s’étaient retrouvées à camper des mois durant, il est
clair que s’installer en Israël demande de la patience.
Le fait de voir en Israël des grues de chantier surgir de
partout signifie certes que le secteur du bâtiment va bien, mais en réalité, il
manque chaque année des dizaines de milliers de logements pour satisfaire les
besoins d’une population en croissance permanente.
L’achat d’un logement nécessite bien sûr de disposer de
fonds suffisants. L’emprunt auprès d’un établissement financier en Israël
relève du parcours du combattant, d’autant qu’il n’existe pas vraiment de
système qui permette un taux fixe garanti. Voilà une différence de taille par
rapport à la France et ses taux fixes sur 10 ou 20 ans. Il faut en conséquence,
si on doit passer impérativement par un emprunt, bien se renseigner et se faire
conseiller par quelqu’un de confiance. Les prix de l’immobilier ne sont pas
forcément très bon marché et, à moins d’envisager habiter loin de tout, la note
risque d’être assez salée. Il convient aussi de considérer la taille du pays et
les problèmes de circulation automobile assez aigus au niveau des grandes
villes. Le climat peut aussi entrer en ligne de compte. Chaud, voire très chaud
un peu partout, il existe toutefois quelques zones plus tempérées, mais tout
est relatif.
Il y a encore quelques autres détails à éventuellement
considérer comme la proximité des écoles ou universités, les lieux culturels
francophones, l’environnement religieux, sans oublier son lieu de travail qui
est un critère majeur, même si on a l’habitude aujourd’hui de faire quelques
dizaines de kilomètres pour se rendre à son bureau.
Tout cela représente à
priori une longue liste de critères. Clairement, il ne sera pas forcément
possible de les satisfaire tous. Et selon le degré de nos exigences, la
recherche prendra plus ou moins de temps.
Quand ce premier sujet sera clos, on ne sera encore qu’au
début de l’aventure… (à suivre).
[1] Voir
notre Blog : http://lebergerdisrael.blogspot.fr
« L’alyia de France en 2016
marque-t-elle le pas ? »
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