mercredi 28 août 2013

Faire la guerre pour… « Punir » !


Le sujet est trop sérieux pour en sourire… mais quand même, on croit « rêver » quand le Président de la république française, monsieur François Holland, déclare vouloir « punir » Bachar El Assad pour sa récente attaque supposée de civils à l’arme chimique. Ce peut-il que durant ses « courtes » vacances, quelqu’un ait initié notre président à un quelconque wargame sur PC ?...

Entendons-nous bien. L’attaque supposée de civils – la dernière évaluation sérieuse parle de 350 morts – avec des armes chimiques est parfaitement indigne et relève du crime de guerre passible de jugement, et pas seulement devant le tribunal de l’Histoire. Quant à savoir si la responsabilité relève de l’un ou de l’autre des protagonistes en conflit… difficile de le dire et le saura-t-on seulement un jour ?... Peu importe, la probabilité est quand même que la perpétration de cette attaque soit le fait des troupes loyales au régime d’El Assad. Les experts onusiens n’ont cependant pas encore rendu publique leurs conclusions que médias et chefs de gouvernements sont convaincus que le seul responsable en est Bachar El Assad lui-même. Voilà donc, à entendre certains, que la « ligne rouge » a été franchie, celle qui justifie une déclaration de guerre. Déjà les navires sont en position et les missiles prêts à être lancés.
Car ce à quoi on assiste est quand même étonnement grave. Je sais bien que des conflits militaires ont éclaté parfois pour pas grand chose, mais là, vouloir « punir » un dictateur en lui lançant quelques missiles… et après ?.... A-t-on songé aux conséquences ?... Si commencer une guerre est affligeante de facilité… on n’a jamais su prévoir comment en terminer une avec la même aisance.
Le conflit syrien a fait depuis deux ans plus de 130 000 morts. Des exactions ont été commises par toutes les parties en présence, beaucoup pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Alors me direz-vous, une attaque chimique faisant 350 morts, sans en minimiser l’importance, n’a pas forcément plus de signification stratégique ou politique que quelques autres centaines de civils assassinés en d’autres lieux. Faut-il alors subitement se lancer dans une guerre « à distance » (missiles de croisière ou bombes à guidage laser), aux conséquences incertaines ?... Avec quels objectifs finaux... et quelles limites ?... Amoindrir les forces d’El Assad ?... Le chasser au profit d’une coalition hétérogène composée essentiellement d’islamistes radicaux proches d’Alqeïda et financés par le Qatar, l’Arabie Saoudite ou la Turquie ?... Rien n’est clair.

Si le régime alaouite n’a pas hésité à massacrer à l’arme chimique des civils dans sa propre capitale à quelques kilomètres seulement de l’hôtel où résidaient des inspecteurs de l’ONU, est-il possible d’imaginer rationnellement la réaction d’un dictateur aux abois si on lui balançait quelques missiles ?... Il pourrait aussi bien, avec ses alliés, s’engager dans des folies meurtrières incontrôlées et mettre la région à feu et à sang. La « punition » des occidentaux aurait alors eu des effets collatéraux désastreux.
Par ailleurs, une punition trop « légère » pourrait communiquer un faux message de mollesse et aboutir à un résultat tout aussi catastrophique. Je crains que les dirigeants occidentaux se précipitent un peu trop vite dans un conflit qu’ils ne maitriseront absolument pas. Israël, à juste titre, s’inquiète de cette escalade et du risque d’embrasement sur ses frontières. Et je ne parle pas du problème posé par la « bombe » iranienne… toujours en suspens. Autant dire qu’il va faire « chaud » au Moyen-Orient dans les prochains jours…
Et à l’occasion des prochaines élections en France, c’est sûr, le Président Holland va se faire « punir » par les Français, et il n’y aura pas besoin d’experts pour désigner de responsable.

vendredi 16 août 2013

LES MELANGES IMPOSSIBLES ET EXPLOSIFS…


Il y a des jours où certains voudraient être comme des autruches qui enfoncent leurs têtes dans le sable, histoire de ne plus voir à la télévision des hommes s’entretuer continuellement dans des conflits sans issues. C’est qu’en ce qui concerne la guerre en Syrie, s’éternisant depuis plus de deux ans, les médias ont fini par s’en désintéresser… du moins jusqu’à ce que le nombre de morts dépasse la mesure ou celui d’un autre conflit voisin.

En ce moment, c’est en Egypte que cela « chauffe » et on ne voit pas trop ce qui pourrait empêcher une guerre civile, sinon par la victoire du plus « fort »… et encore.
On a l’impression que les « disputes » s’enclenchent dès lors que l’Occident tente « d’imposer » un régime démocratique à des peuples qui n’en ont cure. A y regarder de près, c’est essentiellement sinon exclusivement dans des pays musulmans qu’éclatent ces tensions et conflits armés. En Syrie, en Lybie, au Liban, en Tunisie même, ainsi qu’en Egypte. Partout, des dictatures ont été renversées ou sont sur le point de l’être.

Il y a quelques jours, lors d’une émission radiophonique, journalistes et invités tentaient d’analyser les situations justement dans ces pays là, lançant quelques idées pour amorcer des solutions aux conflits ouverts ou larvés. Le courage a manqué cependant pour évoquer le fait que ces pays étaient tous musulmans et que sur le fond, l’Islam par essence ne se conjugue pas avec la démocratie telle que nous la vivons en Europe ou en Amérique. Le fait d’imposer une même loi (la Charia) à tous les citoyens d’une même nation, quelle que puisse être sa religion, et de fait empêcher tout musulman d’opter pour une autre foi, au risque de s’exposer à la mort, constituent en soit le fond du problème. Ceux qui imaginent un Islam de France ou d’Europe, déconnectés de ces réalités ou dogmes totalitaires, n’ont rien compris ou ne veulent rien comprendre. Là aussi, il y a des « autruches » aveugles.



Entendons-nous bien, la plupart des Musulmans sont de pacifiques voisins avec lesquels il est tout à fait possible de s’entendre. Mais, la revendication de plus en plus forte de certains est de disposer d’une législation qui leur est propre, distincte de celle de la République, quitte à adapter cette dernière. Dans certaines banlieues, les plus extrémistes n’hésitent pas à contester la loi française pour imposer « leurs lois » et sanctuariser leur quartier comme s’il s’agissait d’un califat.

Les solutions ?... Commencer par appeler un « chat » un « chat » et réaffirmer ce qui constitue nos valeurs, sans langue de bois. Refuser que l’on nous impose le dictat d’une religion quelconque et des « valeurs » qui lui sont associées. Je sais bien que cette démarche n’est pas très « diplomate », mais elle constitue la seule base d’un dialogue véritable et équilibré… ou d’un rapport de force.

Yéchoua’, le Messie, n’a jamais tenu un langage ambigu ou équivoque. Il a dénoncé le péché là où il était et n’a pas reculé devant la confrontation avec les chefs religieux dans leur hypocrisie, quitte à en payer le prix.

Les pays musulmans qui s’essaient à la démocratie occidentale n’aboutiront qu’à d’autres formes de dictatures plus ou moins tolérantes. Elles ne sortiront grandies que lorsqu’elles reconnaitront véritablement l’élection d’Israël dans le plan de Dieu et son Messie Yéchoua’. Entre la bénédiction d’Abraham et la malédiction, il faut choisir… La bénédiction va à la reconnaissance du Messie.

La démocratie cependant n’est pas la panacée et, même en Occident, elle a parfois accouchée de dictatures… Hitler entre autres… et plus sournoisement celle du matérialisme, de l’égocentrisme ou de la laïcité exacerbée. Nous ne sommes hélas pas non plus à l’abri de mélanges explosifs.