mardi 29 décembre 2015

ISRAËL ! LE « MAL » QUI EST EN TOI, ARRACHE-LE !

Hier encore, en concluant mon propos (voir l’article publié le lundi 28 décembre), je ne croyais pas si bien le dire. Le « mal » profond qui sévit dans le cœur des hommes, en Israël comme ailleurs, est sournois, trompeur et alimente toutes les passions imaginables. Il est d’une nature spirituelle et ne se combat qu’avec des armes spirituelles.



J’évoquais donc cette vidéo montrant quelques individus au sein d’une fête de mariage manifestant leur haine par des actions symboliques, telle celle de planter un couteau dans la photo du jeune garçon palestinien décédé quelques mois plus tôt dans l’incendie criminel de sa maison. L’opinion publique et la classe politique, unanimement, condamnaient cette action démontrant au passage l’existence d’un groupuscule juif, religieux, haineux et originaire de Judée Samarie. Sauf que la vidéo en question était en réalité une manipulation grossière propre à tromper l’opinion publique et sans doute aussi la plupart des dirigeants politiques israéliens.
Certes, il ne faut pas s’en cacher, la haine de certains individus juifs à l’encontre des Arabes est bien une réalité et, même si elle est relativement marginale dans la société israélienne, elle pose de vraies questions de fond à la communauté tout entière en Israël. L’expression immédiate des médias et de l’opinion publique montrait bien qu’il y avait une prise de conscience qui va plus loin que la seule réaction naturelle à chaud face à un fait divers tragique.

Replacée dans son contexte, un journaliste a su démontrer la manipulation, qui a pour origine en fait, il y a quelques mois, lors de l’incendie criminel d’une maison palestinienne à Douma dans laquelle a péri une famille entière dont un jeune garçon. Immédiatement, les accusations ont été portées sur des extrémistes juifs, qualifiés ensuite de terroristes, venant d’une implantation juive proche. Certains dirigeants de l’armée se sont hâtés (sans doute trop) de faire des déclarations conclusives qui mettaient en accusation des Juifs, tandis que l’enquête ne faisait que commencer. Celle-ci a montré toutefois beaucoup d’invraisemblances dans les accusations premières portées contre des Juifs. À ce jour, les enquêteurs n’ont pas réussi à identifier les coupables. Entre temps, plusieurs jeunes juifs des implantations ont été arrêtés et interrogés plusieurs semaines durant. Il semble que les services de renseignement aient été « zélés » en pratiquant des interrogatoires « musclés », dénoncés d’ailleurs par plusieurs plaintes. Bien entendu, cette situation avait de quoi mettre dans l’embarras plusieurs cadres du Shin Beth ou de l’armée. L’opinion publique s’emparant de l’affaire commençait aussi à « pencher » en faveur des victimes juives injustement emprisonnées et torturées. C’est alors que survient la vidéo en question, fort opportunément, qui renverse l’opinion et constitue en quelque sorte des « aveux » implicites contre les jeunes accusés.

Bien sûr, la thèse du journaliste peut être contestée et, à ce stade, on est en droit de se demander si l’affaire est un montage médiatique ou une affaire dans l’affaire. De toutes les manières, le résultat est une image d’Israël une fois de plus dégradée. Cette affaire alimentera encore les accusations des antisémites dans leur délire à rechercher tout ce qui pourrait salir un peu plus le peuple juif.
Les ennemis d’Israël sont si nombreux et particulièrement virulents. Alors, on se demande comment il peut encore se trouver des Juifs pour jeter de l’huile sur le feu, ce pour un gain sordide, personnel ou politique.


Lors de la prise de Jérusalem par le général romain Titus, en 70, les différentes factions juives étaient encore en train de se « disputer », ce qui a facilité, sans nul doute, la conquête romaine de la ville. Puisse les Juifs en Israël apprendre des erreurs du passé et construire dans l’unité, mettant de côté leur intérêt personnel.

lundi 28 décembre 2015

ISRAËL ! RECONNAIS LE « MAL » QUI EST EN TOI !

Il y a quelques jours, une vidéo a ému tout Israël au point de secouer fortement l’ensemble de la classe politique, de la droite à la gauche sans aucune exception.

Dans cette vidéo, on peut voir la scène d’un mariage juif avec une foule de convives qui dansent leur joie avec les mariés. A l’allure des participants, on comprend vite qu’il s’agit de religieux, sauf que de manières plutôt incongrues, on aperçoit quelques individus tenant des fusils d’assaut, des cocktails Molotov et quelqu’un brandissant un couteau qu’il plante plusieurs fois dans la photo du jeune enfant palestinien mort brûlé vif il y a quelques mois dans un attentat. La foule en liesse et la joie manifeste des invités à ce banquet sous-entendent clairement l’approbation de ce simulacre par la majorité des gens présents à ce mariage.
L’association de « religieux » à ce déferlement de haine contre les Arabes, qui plus est en la personne d’un enfant, a choqué et profondément ébranlé les Israéliens qui, pour leur immense majorité, s’imaginaient que la « haine » de la part des Juifs était marginale et le fait d’individus loin des valeurs de la Torah.



Alors bien sûr, toute la classe politique a condamné fermement ces agissements, y compris les représentants des implantations en Judée et Samarie. Car il semble bien que cette scène de mariage se soit déroulée dans une implantation juive. Les mariés eux-mêmes étaient connus et ont déjà été condamnés pour des faits semblables.
Les médias, de leur côté et unanimement, ont été en première ligne pour dénoncer ce déferlement de haine. Le Premier ministre s’est exprimé à ce sujet à la télévision et a diligenté une enquête qui naturellement aboutira à l’identification des individus sur la vidéo et leur condamnation.

Loin de constituer un simple fait divers, la vidéo et les réactions qu’elle a suscitées ont montré une réalité que beaucoup d’Israéliens, comme parfois beaucoup de chrétiens en Occident également, ont du mal à recevoir. La haine n’est pas seulement le fait des Palestiniens dont on sait beaucoup trop hélas que la culture de mort est quotidiennement suralimentée à tous les niveaux de la société. Il existe clairement au sein de la société israélienne une composante, très réduite sans doute, mais substantielle cependant, qui nourrit sa haine de l’autre et des Arabes en particulier, la justifiant en partie par la foi qu’elle exprime dans la Torah.
Bien entendu, les rabbins, avec raison, dénonceront cette pseudo justification religieuse à la haine contre son prochain. Qui donc peut se réjouir de la mort d’un autre, qui plus est d’un enfant, et la justifier religieusement ?... Qui peut bien être pétri de haine jusqu’à « profiter » d’un mariage pour montrer la noirceur de son cœur au milieu de la liesse que suppose la fête ?...

Le choc des images et la contradiction qu’elles provoquent amèneront-ils les Israéliens à s’interroger sur la nature profonde de leur société et du mal qui la ronge ?... Au-delà de la lutte légitime contre les individus qui véhiculent cette idéologie de mort, les décideurs politiques, comme les animateurs civils de la société, parviendront-ils à identifier ce qui fondamentalement a conduit plusieurs de leurs concitoyens dans cette voie mortifère ?... Il ne sert à rien d’affirmer que ces individus ne sont pas de « vrais Juifs » ou qu’il s’agit de « fous » isolés qu’il faut exclure de la société. En réalité, le mal qui ronge la société israélienne est le même qui ronge toute l’humanité. Il s’agit tout simplement du péché. Celui-ci n’est pas une entité « extérieure », mais indubitablement un ennemi « intérieur » qui ne se combat pas avec les armes ultras sophistiquées de Tsahal. Ce mal, seul Dieu peut l’extirper définitivement. C’est par la repentance et le sang versé du Machia’h que le pardon est obtenu et la rédemption acquise.

Nous vivons dans un monde dont les guerres sont, sur le plan spirituel, bien peu « asymétriques ». Dans tous les « camps », le péché y règne et y fait ses ravages. La plupart des Juifs et des Arabes connaissent, sans le savoir, le même « maître », le « malin » qui agit puissamment par le péché qui règne dans l’Homme. La mort frappe d’un côté comme de l’autre et tous comparaitront devant le tribunal de Dieu.

Cette vidéo scandaleuse et choquante peut paraître anecdotique dans le déroulement de l’actualité. Elle est peut-être le témoignage, l’amorce d’une prise de conscience, au moins parmi les Juifs, que la nature du problème dépasse celui de quelques individus déversant leur haine lors d’un mariage. Or prendre conscience du vrai problème de fond de la société juive israélienne, c’est commencer à en découvrir la solution spirituelle.

Quand je songe aux promesses de Dieu prononcées par Zacharie (12.10) ; au retour à Dieu des israélites qui reconnaitront que le Salut ne vient que par leur Sauveur, le Machia’h ; je me dis que le choc provoqué par cette vidéo constitue peut-être un jalon dans le chemin du retour à Dieu d’Israël.

Puissent Israël et ses dirigeants ne pas se boucher les yeux pour ne pas voir, mais aient l’humilité de reconnaitre leurs limites, le péché qui les affecte. Ils emboiteront alors le chemin du Salut.

jeudi 17 décembre 2015

MON « BEAU » SAPIN EN « PALESTINE » AVEC TOUS SES « BEAUX » CADEAUX !

En Alsace, on croyait tout connaître du plus beau sapin de Noël. Strasbourg se vante même de célébrer le plus ancien et le plus important « marché de Noël », qui draine quand même plus de deux millions de visiteurs en quelques semaines. Quoiqu’en ce moment, avec les mesures drastiques de sécurité, la fréquentation est sans doute en baisse. Sur la place principale, on a même dressé un sapin géant décoré comme vous ne pouvez l’imaginer. On en a plein les yeux.
Mais en matière d’originalité, il en est à Bethléem qui « battent » des records dans la bêtise et qui révèlent la noirceur du cœur et non la lumière censée être rappelée en cette période singulière pour des millions de chrétiens.


Et oui, certains chrétiens palestiniens (pas tous sans doute… mais je n’ai pas eu écho d’une quelconque condamnation de la part de représentants chrétiens de cette région), avec le soutien bienveillant de l’Autorité palestinienne, ont pensé que la décoration du sapin de Noël devait revêtir des atours d’une brillance tout autre. En effet, en guise de boules lumineuses, le sapin a été décoré de portraits de terroristes palestiniens morts ou emprisonnés, s’étant illustrés par des meurtres et/ou s’étant fait exploser.
Comment peut-on associer à cette fête, dont l’objet est essentiellement d’annoncer la « bonne nouvelle » du Salut, le souvenir de ceux qui ont semé la mort ?... Je crois me rappeler que lorsque Yéchoua’ est né, certains ont voulu le faire mourir (Matthieu 2). Et à cause de cela, des enfants innocents sont morts, soulignant que cette venue avait un adversaire de poids, le Satan, qui n’a pas hésité à massacrer pour empêcher la Lumière du Messie de briller dans ce monde. Je songe aujourd’hui à cet enfant de 15 mois qui, à Jérusalem, a été victime cette semaine d’une attaque terroriste. Les chirurgiens ont été contraints hélas de l’amputer d’une jambe et, à cette heure, il n’est pas encore définitivement tiré d’affaire. Ailleurs, des enfants palestiniens ne recevront pas la « peluche » tant attendue. En effet, les douaniers israéliens ont intercepté un container en provenance des Émirats arabes unis, et destiné à l’Autorité palestinienne, contenant des milliers de peluches à l’effigie de terroristes. Voilà qui en dit long sur les valeurs des uns ou des autres. Il ne manquerait plus que l’on vienne accuser les Israéliens « d’actes barbares » en privant les enfants palestiniens de leurs jouets de Noël.

Je ne suis pas un fervent soutien à la fête de Noël, date à laquelle, chacun sait, Yéchoua’ n’est pas né, mais… une certaine divinité païenne. Peu importe, Yéchoua’ est bien né un jour et sa venue a signifié le Salut que beaucoup ont célébré par des prières et des chants. Quel cadeau offrirons-nous que nous n’ayons pas déjà reçu ?... Nul besoin d’attendre un 25 décembre ou ‘Hanoucca d’ailleurs (qui vient de se terminer), pour partager la Lumière du Messie venu en son temps.

jeudi 26 novembre 2015

CONVERSATION DE CAFE EN 20... !

     - Salut Mohamed ! Comment vas-tu ?
-      - Bien merci ! Philippe.
« Tout compte fait ! J’ai bien réfléchi à ce que tu m’as dit la dernière fois qu’on s’est vu… En fait, on est finalement bien d’accord et nous croyons dans le même Dieu. »
-       Vraiment ?...
-       Oui, en fait, Jésus était un bon musulman. C’était même un shahid (martyr) ! Il est né en Palestine et a été persécuté par les Juifs. - Cela n’a d’ailleurs pas changé ! – Les Juifs continuent à maltraiter les Palestiniens et s’opposent ainsi à Dieu.
-     - Excuse-moi, mais la Bible ne présente pas les choses ainsi… Jésus était un Juif.
-       Ne croit pas tout ce qu’on te raconte… Les Juifs ont été chassés par les Romains au premier siècle, tandis qu’ils occupaient la Palestine.
-       Qu’est-ce que tu racontes, les Juifs étaient là déjà depuis plus de 1500 ans et avaient à Jérusalem leur culte et le Temple construit par Salomon…
-       Des mensonges tout cela ! Tout le monde le sait – l’UNESCO l’a même attesté et reconnu officiellement – il n’y a jamais eu de Temple juif à Jérusalem. La mosquée Al-Aqsa est là depuis toujours et leur « mur » n’était rien d’autre que l’enclos où était attaché la monture du Prophète, Al-Bouraq. Les Juifs sont des usurpateurs qui trompent tout le monde…


Arrêtons là cet échange que peut-être certains lecteurs trouveront trop décalé, improbable même. La ficèle est trop « grosse », le piège trop « voyant » pour berner aussi facilement un chrétien en ce début de 21ème siècle. Quoi ?... Vous ne l’aviez pas remarqué ?... La promptitude des musulmans à travestir la vérité pour l’imposer au monde n’est pas un fait nouveau. Ma « conversation de café » ne fait que refléter l’opinion majoritaire des leaders musulmans partout dans le monde. La vérité biblique est bafouée, contestée, jusque dans les instances internationales, comme à l’UNESCO.

C’est ainsi que le caveau des patriarches est devenu un site musulman. Et peu importe que les patriarches d’Israël y reposent depuis des millénaires. En dehors d’Abraham que les musulmans pourraient éventuellement revendiquer comme père, tous les autres n’entrent pas en ligne de compte pour l’islam. Que dire aussi du tombeau de Rachel (à Bethléhem) devenu également un site musulman. On se demande encore par quel tour de passe-passe. Ajoutons encore le tombeau de Joseph (Sichem / Naplouse) devenu la sépulture d’un haut dignitaire musulman totalement inconnu. Et le programme de déjudaïsation ne s’arrête pas là. Soyons certains que l’islamisation du monde conduit les responsables politiques et religieux musulmans à assoir leur légitimité dans le dénie de l’autre, en particulier des deux autres religions monothéistes.

Je suis convaincu qu’il ne faudra pas attendre longtemps pour voir la basilique de la nativité à Bethléhem assimilée à un quelconque site musulman, sans compter les innombrables églises qui deviendront autant de lieux de pseudo pèlerinages musulmans.
 
En attendant, les Juifs contestent avec véhémence cette falsification monstrueuse, sans être véritablement entendu. Le monde chrétien ne semble guère réagir face à une désinformation aussi flagrante qui pourtant finira par l’atteindre. Tandis que les évènements historiques racontés dans l’Évangile sont largement prouvés par quantité d’arguments, notamment archéologiques ; l’entreprise actuelle d’appropriation par l’islam de pans entiers de l’histoire juive et chrétienne finira par décrédibiliser le message lui-même que les chrétiens veulent annoncer.

C’est dire si l’enjeu est important. Je m’étonne donc que le CNEF (Conseil National des Évangéliques de France), pour ne citer que lui, n’ait pas eu la moindre réaction après les déclarations scandaleuses de l’UNESCO, dont le siège est à Paris. Était-ce par manque d’information ? Peut-être le sujet était-il trop « lointain » ou touchant un sujet polémique au  sein du CNEF ?... Lors du vote de l’UNESCO, la France s’est abstenue. Décision politique dans « l’intérêt » du pays bien sûr. Mais les chrétiens ne devraient pas avoir ces scrupules et au contraire devraient avoir le courage de dénoncer le mensonge et la duplicité de nos gouvernants, notamment dans cette affaire.

C’est sûr ! Ce discours ne va pas plaire à tout le monde, mais il n’est pas trop tard pour réagir.
Bien sûr, l’heure est encore à l’émotion après les attentats de Paris et la solidarité est de mise. Cependant, à crier la crainte de l’amalgame entre les terroristes et la multitude des musulmans de notre pays, on finit par prendre le problème par le mauvais bout. 

Loin de moi de juger hâtivement tel ou tel sur ses apparences ou ses origines. Il est un fait pourtant que le terrorisme dans le monde est actuellement presque exclusivement issu de l’islam. On entend ici et là les musulmans clamer que l’islam est une religion de paix, à l’instar du christianisme ou du judaïsme. Le problème est que les faits témoignent du contraire. 

Le discours des grands leaders religieux musulmans est loin d’être marqué par la tolérance et le pacifisme. Daech et Al-Queïda sont, on le sait parfaitement, soutenus par des gouvernements musulmans de premiers plans. On se refuse à le reconnaitre à cause des intérêts économiques considérables qui sont en jeu. La guerre en Syrie est très certainement plus un conflit d’intérêts autour du pétrole qu’autre chose. Les hommes de bonne volonté et pacifiques ont depuis longtemps quitté le pays ou s'y retrouvent ultra-minoritaires. Que faire alors ?...


La décision perfide de l’UNESCO, approuvée en définitive par la France, n’a pas été condamnée par le CNEF ou d’autres instances représentatives chrétiennes. On peut le regretter, compte-tenu de l’enjeu. Avec le temps qui passe, les décisions de nos gouvernants vont devenir de moins en moins acceptables en regard de la foi chrétienne et il faudra bien du courage et une foi ferme pour oser se confronter à l’hypocrisie des politiques.

Voilà de quoi méditer dans les prochains jours…