vendredi 19 août 2016

Que notre message ne paraisse pas être une « plaisanterie » !

On savait nos médias « sélectifs » et en France, comme ailleurs, l’information objective se fait de plus en plus rare. On élude toujours plus la problématique posée par l’islam en tant que tel. Il semble qu’il est toujours préféré parler d’un impalpable et prétendu « islam radical » qui suscite crainte et abjection par ses excès de toutes sortes.
Mais les polémiques se multiplient ici et là et « l’affrontement » a déjà d’une certaine manière commencé. La révolte gronde par endroit, tandis que d’autres préfèrent la « soumission » et le statut « tranquille » de la dhimmitude en terre d’islam.



Les affaires de « burkini » sur les plages ne sont pas la marque d’une intolérance supposée des « Français », mais bien un instrument employé pour faire progresser la charia (loi islamique) dans les us et coutumes du pays. Dans une ville de province, c’est même une auto-école qui ouvre avec l’option d’une salle « réservée » aux femmes (bien entendu musulmanes) pour apprendre le code et une différenciation des sexes pour les leçons de conduite. Là encore, on se défend de tout communautarisme. L’intégration « véritable » prônée par nos dirigeants semble non pas celle du migrant ou de l’étranger à la culture « dominante » du pays, à savoir judéo-chrétienne, mais l’inverse, celle de la majorité de nos concitoyens français qui se doit d’accepter ce qui lui est étranger, quitte à sacrifier ses propres références culturelles. C’est sans doute ainsi que la ministre de l’Éducation nationale voyait l’apprentissage de l’arabe à tous les enfants d’école primaire, histoire que les jeunes d’origine étrangère se sentent « chez eux » en France. Et tant pis pour l’apprentissage du français qu’il conviendrait de privilégier.
Le problème de fond que l’on refuse toujours de considérer est donc celui de la charia en elle-même, la loi islamique que personne n’ose contester d’une façon ou d’une autre. Ce qui m’interpelle, c’est la récente décision de la Cour constitutionnelle de Turquie, pays qui glisse incontestablement vers une dictature islamiste. En effet, celle-ci vient d’autoriser les relations sexuelles avec les enfants de moins de 15 ans (à partir de 12 ans semble-t-il). En d’autres termes, elle légalise en Turquie la pédophilie. Il est vrai que la charia l’autorise tacitement aussi. Personne ne contestera que Mahomet, le prophète de l’islam, a consommé son mariage en seconde noce avec Aïcha tandis qu’elle avait 9 ans.
Dans cette dernière affaire, la ministre des affaires étrangères suédoise a osé dénoncer cette décision qui a fait grand bruit dans beaucoup de médias, à l’exception notable en France. Le gouvernement turc est inflexible et se permet même de faire des remarques désobligeantes aux diplomates occidentaux qui pourraient s’exprimer sur le sujet.
Certains me diront peut-être que je prends des « risques » en critiquant la charia et ses options morales. Mais où sont donc les « bonnes âmes », à commencer parmi les autorités musulmanes de notre pays, pour oser dénoncer cette décision hypocrite et immorale ? Et que dire des autorités chrétiennes et évangéliques, muettes, en tout cas pour le moment ? De manière certaine, la décision de la Cour suprême turque est une ignominie qu’il convient de dénoncer, au même titre que les lois françaises sur le mariage homosexuel.
Loth, bien installé dans la ville de Sodome, s’affligeait du péché de ses contemporains, mais restait stoïque, d’une certaine manière « tolérant » diront certains. Le jour venu, quand le jugement allait s’abattre sur la ville rebelle, son discours n’a pas convaincu. Ses paroles paraissaient être une plaisanterie (Genèse 19.14). Dans ce genre de situation, il n’y a pas plusieurs options. Il convient de dénoncer le péché là où il est et avertir qu’un jugement vient sur une génération rebelle. Notre message a toujours pour les uns un parfum de Salut, mais aussi pour d’autres, une odeur de mort et un jugement de la part de Dieu. A l’exemple de Loth, faisons en sorte que notre message ne paraisse pas être une « plaisanterie ». La crédibilité de notre message en dépend.


Guy ATHIA