mardi 22 janvier 2013

Les « portes du ciel » et les « portes du cœur » !

L’année 2013 est déjà bien commencée, mais il parait que l’on peut se souhaiter la bonne année jusqu’au terme du mois de janvier. Sans doute est-ce très « convenu » que je vous souhaite à présent une heureuse année 2013, mais croyez-moi, ce ne sont pas que des mots.

Ma reconnaissance va d’abord à toutes les grâces que Dieu nous a accordées en 2012. Comme disent parfois les enfants, en toute simplicité, après tout, « nous sommes encore vivants ! » Une évidence qui ne raisonne pas toujours comme une grâce. Or, ce qui nous semble « normal » n’est-il pas digne d’alimenter notre reconnaissance envers Dieu ?... Avoir de quoi se nourrir, se vêtir et disposer d’un toit au-dessus de la tête sont en réalité des cadeaux de Dieu dont on ne mesure l’importance que lorsqu’on en est privés.

Je crains que nous soyons plus prompts à réclamer le « quotidien » et bien plus encore comme si c’était un dû.

Nous tentons parfois avec dépit d’inculquer à nos enfants un minimum de reconnaissance pour chaque chose que nous leur donnons. Bien loin de leur priver d’un bienfait essentiel, sans qu’ils le demandent, nous leur donnons tout ce dont ils ont besoin chaque jour. Mais combien difficile est-il de faire surgir spontanément un « merci » ou même un « s’il te plait ».

Avant même de pointer une prière en faveur de cette année 2013, ne serait-il pas gagner un peu de sagesse que de s’arrêter un instant sur les grâces imméritées de Dieu et cultiver quelques fruits reconnaissants ?...

A suivre un tantinet l’actualité nationale et même mondiale, l’année 2013 risque fort d’être agitée de soubresauts désagréables. Entre les bruits de guerre et les dérives morales de notre société, j’en suis à me demander comment cela pourrait-il être pire.

Les hommes s’activent à rechercher une place qui n’est pas la leur, s’accordant les prérogatives divines, falsifiant la justice, la vérité, désignant le « bien » « mal » et le « mal » bien ».

Certains en sont à rechercher désespérément les « portes du ciel » ouvertes pour crier à Dieu, alors qu’en réalité, ce sont les « portes de leur cœur » qui restent hermétiquement fermées.

Mendel de Kotzk, célèbre maître hassidique polonais du début du 19ième siècle, disait très justement : « De même que l’homme supplie son créateur d’ouvrir devant lui les portes du ciel, de même Dieu supplie-t-il l’homme d’ouvrir les portes de son cœur ! ».

Finalement, ma prière en 2013 pourrait bien être que Dieu ouvre les cœurs de nos contemporains et de son peuple en particulier, afin que sa supplication franchisse le seuil des portes du ciel.

 
G.A.

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